PLF 2025 : des hausses budgétaires pour l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur, mais des défis persistants

Le Projet de loi de finances 2025 prévoit une augmentation des budgets pour l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur avec respectivement 63 milliards d’euros et 26,8 milliards d’euros. Ces chiffres, bien qu’en hausse, ne suffisent pas à répondre aux préoccupations des syndicats face aux pénuries de professeurs dans les écoles et aux difficultés financières des universités. De plus, des coupes sont envisagées pour les aides à l’apprentissage.
63 milliards d’euros pour l’Éducation nationale : une hausse trompeuse ?
Le budget de l’Éducation nationale voit une augmentation de 834 millions d’euros par rapport à 2024. Cependant, cette hausse ne compense pas la réduction de 700 millions d’euros imposée en février dernier. Malgré ce budget élevé, le manque de mesures salariales et la suppression de 4.000 postes d’enseignants inquiètent. La baisse démographique des élèves justifie ces suppressions, mais les syndicats critiquent cette politique, estimant que la situation de l’emploi dans l’enseignement ne s'améliore pas.
Le Pacte enseignant : des efforts insuffisants pour revaloriser le métier
Le ministère de l’Éducation nationale prévoit 98 millions d’euros pour le Pacte enseignant, avec 50.000 missions supplémentaires de remplacement dans le secondaire. Cependant, cette initiative est perçue par les syndicats comme une charge de travail supplémentaire, et non comme une réelle revalorisation des carrières.
Enseignement supérieur : un budget contraint malgré une légère hausse
L’Enseignement supérieur bénéficie d’un budget de 26,8 milliards d’euros, avec une augmentation de 89 millions d’euros. Cependant, cette augmentation ne compense pas les coupes budgétaires précédentes, et les acteurs du secteur expriment leurs inquiétudes quant aux difficultés financières persistantes des universités.
Des économies sur les aides à l’apprentissage
Le ministère du Travail prévoit une réduction d’1,2 milliard d’euros sur les aides à l’apprentissage, suscitant des inquiétudes parmi les PME, principales bénéficiaires de ces aides. Les exonérations de cotisations salariales des apprentis pourraient également être modifiées, réduisant le revenu net des apprentis.
Un budget en baisse pour le ministère de la Jeunesse et des Sports
Le budget du ministère de la Jeunesse et des Sports diminue également, passant de 1,810 milliard d’euros à 1,578 milliard d’euros. Cependant, certains dispositifs, comme le Service civique, voient leur financement augmenter légèrement.
Malgré ces ajustements budgétaires, de nombreux défis restent à relever pour garantir la stabilité des secteurs éducatifs et le maintien des aides cruciales pour l’apprentissage et les universités.

SOURCE : ÉTUDIANT

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