PLF 2026 : 40 milliards d’économies et un cap vers l’avenir

Un budget contraint mais orienté vers la relance
Le 15 avril 2025, à l’issue du comité d’alerte sur les finances publiques, François Bayrou a réaffirmé la nécessité de réinvestir dans les savoir-faire et l’innovation, malgré un contexte budgétaire tendu. Quelques jours auparavant, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, avait annoncé que 40 milliards d’euros d’économies seraient requis pour le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026). Ce budget, loin d’être confortable, vise à maintenir l’attractivité de la France en soutenant l’investissement, l’emploi et la compétitivité.
Quatre priorités pour rééquilibrer les finances
Lors de ce même comité, François Bayrou a dévoilé les grandes lignes de la stratégie gouvernementale. Bien qu’aucun chiffre définitif ne soit encore arrêté, quatre axes prioritaires se dégagent : renforcer l’indépendance nationale en matière de défense et de sécurité, lutter contre l’endettement, réformer l’action publique et stimuler la croissance économique.
Il a également précisé que l’élaboration du budget suivra un calendrier plus rigoureux que les années précédentes. L’objectif est de présenter les grands équilibres avant le 14 juillet. Un second comité d’alerte est d’ores et déjà prévu en juin, afin de coordonner les acteurs concernés autour de solutions claires et concertées.
Un effort soutenu pour France 2030
Insistant sur l’importance de préserver l’élan économique, François Bayrou a rappelé que 15 milliards d’euros seront investis dans des projets innovants à travers le programme France 2030. Cette enveloppe financera notamment la formation aux métiers d’avenir ainsi que le développement des compétences clés pour anticiper les transformations du marché du travail.
"Nous devons miser sur la qualité, les savoir-faire, l’excellence industrielle et technologique", a-t-il affirmé, appelant à un réarmement productif du pays pour affronter les défis à venir.
Objectif 2026 : un déficit public à 4,6 %
Amélie de Montchalin a précisé les ambitions budgétaires dans une interview accordée à France Inter. Le gouvernement prévoit de ramener le déficit public à 4,6 % en 2026, avant d’atteindre l’objectif des 3 % à l’horizon 2029. Cet effort est jugé ambitieux mais atteignable, sans se soumettre aux injonctions européennes.
Elle a rappelé que pour respecter cette trajectoire, une réduction des dépenses publiques de 6 % en cinq ans est nécessaire, soit environ 1 % par an. En avril, la direction du Budget a d’ailleurs demandé aux ministères de proposer des baisses significatives des effectifs dans le cadre de l’élaboration du PLF 2026.

SOURCE : AEF INFO

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