Pour un champion worldskills sur deux, les réseaux sociaux ont inspiré le choix de la formation professionnelle (étude)

D'après un sondage réalisé par Worldskills International en collaboration avec l'entreprise industrielle DeWalt, les réseaux sociaux influencent le choix de la formation professionnelle pour 44 % des champions qui participeront aux finales internationales Worldskills à Lyon, du 10 au 15 septembre 2024. Cette tendance se maintient malgré certains obstacles, tels que la stigmatisation sociale et le manque de soutien familial.
L'étude conclut que les réseaux sociaux peuvent être un "outil puissant" pour modifier la perception de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Réalisée auprès de 820 compétiteurs des finales internationales, cette étude a été dévoilée le 5 septembre 2024. Les participants, âgés de 16 à 25 ans, viennent de 69 pays et représentent 59 métiers différents.
Selon le sondage, la passion des jeunes professionnels pour leur métier est "significativement influencée par les réseaux sociaux", bien qu’ils soient confrontés à une stigmatisation sociale pour leurs choix de carrière, citée par 42 % des répondants. Le manque de soutien familial est également mentionné par un tiers des participants comme un frein important.
La moitié choisit l’apprentissage pour des raisons financières
Pour 44 % des champions, le choix de l’alternance a été influencé par les réseaux sociaux, dont plus de la moitié par un influenceur spécifique ou une marque. La majorité des champions ont opté pour l’apprentissage afin de "travailler avec leurs mains" (70 %), 44 % pour "avoir un impact positif" sur la société, et 42 % pour créer leur propre entreprise. Environ la moitié des répondants évoquent des raisons financières : 45 % citent le coût réduit par rapport aux cursus universitaires, et 53 % les salaires attractifs à la sortie.
"L’étude met également en lumière la passion de ces jeunes professionnels pour leurs métiers et leur désir de partager cet enthousiasme", indique le communiqué. Une grande majorité (75 %) souhaite utiliser les réseaux sociaux pour améliorer la visibilité et l’image de la formation professionnelle, tandis que 50 % sont prêts à publier des contenus montrant leur travail pour encourager d’autres jeunes à suivre cette voie.
"Il est crucial de créer divers modèles pour les jeunes, d’exploiter le potentiel des réseaux sociaux pour réviser l’image quelque peu obsolète de l’apprentissage, et de démontrer que les parcours en apprentissage peuvent être intéressants, viables et gratifiants", conclut David Hoey, directeur général de Worldskills International.

SOURCE : AEFINFO

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