La précarité étudiante augmente selon l’Unef

Les frais obligatoires pour les étudiants connaissent une forte hausse en cette rentrée 2024. L’Unef dénonce cette situation qui aggrave encore la précarité d’un grand nombre d’étudiants. Gelés depuis 2019, les droits d'inscription en université et faculté augmentent à nouveau cette année. Une mauvaise nouvelle pour les étudiants, dont les frais d’inscription en licence passent de 170 à 175 euros. Par ailleurs, la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) augmente également, passant de 100 à 103 euros. Ces charges sont obligatoires pour pouvoir suivre un cursus scolaire en études supérieures. Cette situation exaspère l’Union nationale des étudiants de France (Unef), qui dénonce l’augmentation de la précarité étudiante.
Un État démissionnaire
Malgré les nombreux appels à l’aide, le soutien apporté par l’État est jugé insuffisant. « On a un gouvernement qui ne nous écoute pas, qui nous abandonne, qui ne respecte pas du tout nos revendications et qui ferme les yeux sur la précarité étudiante », s’agace Hania Hamidi, secrétaire générale de l’Unef. Un ras-le-bol envers le gouvernement, qui aurait, selon une étude de l’Unef, causé une hausse de 27,6% du coût de la vie. « Les 500 millions d’euros d’investissements promis par Macron n’ont jamais vu le jour. On n’en a vu qu’une infime partie de 220 millions d’euros », dénonce la secrétaire générale. Des problèmes qui, au fil du temps, se sont banalisés, comme le dit la secrétaire générale : « Nos messages sont écoutés par la société, mais malgré tout, il est devenu assez banal de se dire que les étudiants doivent galérer tous les mois. » Le syndicat demande donc à l’État de « mettre de l’argent sur la table et de revoir les échelons de bourse en fonction de l’inflation du coût de la vie pour les étudiants ». Une situation qui oblige les étudiants à « faire reposer le budget sur la solidarité familiale et l’emploi étudiant ».

SOURCE : LA MARSEILLAISE

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