Privatisation des écoles de commerce : "trouver des financements est devenu une question de survie", affirme Alice Guilhon

Alice Guilhon, présidente de la Conférence des directeurs des écoles françaises de management (CDEFM) et directrice générale de Skema, réagit aux récents développements dans le secteur, notamment le rachat du Pôle Léonard de Vinci et l'ouverture du capital de l'ICN Business School. Selon elle, "toutes les écoles vont évoluer sur cette question dans les cinq à dix prochaines années".
Un marché en pleine mutation
Le marché des grandes écoles est en effervescence. L'ICN Business School est sur le point d'ouvrir son capital, tandis que le Pôle Léonard de Vinci a été acquis par AD Education. Alice Guilhon explique : "Il y a vingt ans, cela m'aurait choquée. Aujourd'hui, ce n'est plus surprenant. La concurrence, tant en France qu'à l'international, est de plus en plus intense. De plus, les subventions publiques pour nos grandes écoles, majoritairement sous statut consulaire et associatif, ont considérablement diminué au cours des vingt dernières années."
Une recherche de financement nécessaire
Pour répondre à ces défis, les écoles de commerce ont dû investir massivement : recrutement de professeurs-chercheurs, ouverture de nouveaux campus, acquisition d'équipements technologiques coûteux. "Financer cette croissance est crucial", souligne Guilhon. "Avec la réduction de l'aide de l'État, il devient impératif de trouver d'autres sources de financement. Il est donc logique que les business schools se tournent vers de nouveaux partenaires."

SOURCE : CHALLENGE

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