Réduire l'empreinte écologique du numérique : quelques gestes simples

L'impact environnemental du numérique est colossal
Le numérique, si ce n'était un pays, serait le sixième plus gros pollueur mondial. La consommation énergétique des technologies numériques a désormais dépassé celle du transport aérien. Un phénomène particulièrement amplifié par l’émergence des intelligences artificielles (IA) génératives, comme ChatGPT. Selon Mustapha Oulad Moussa, directeur des systèmes d’information à l'école 3iL, la consommation énergétique de ces outils est bien plus élevée que celle de l'Internet d'antan.
Des gestes quotidiens pour alléger la facture écologique
Dès la rentrée, de bonnes habitudes peuvent être prises. Par exemple, en matière d'achat d’ordinateur, il est essentiel d’éviter les configurations trop puissantes, comme les cartes graphiques surdimensionnées, souvent inutiles pour les étudiants. La tendance actuelle à acheter des ordinateurs haut de gamme pour des usages basiques contribue largement à l'empreinte écologique.
Les étudiants, par exemple en commerce ou en droit, n'ont souvent besoin que d’un appareil classique, voire d’une simple mise à jour de leur matériel existant. Lorsque de puissants outils sont nécessaires, comme dans les formations en IA, les établissements peuvent fournir le matériel adéquat pour minimiser l'impact individuel.
Réduire la consommation de données : un impératif
L’un des plus grands gaspilleurs d’énergie dans le quotidien numérique est la consommation excessive de données. En modifiant les paramètres de lecture des vidéos sur des plateformes comme YouTube ou TikTok, vous pouvez réduire votre consommation jusqu’à dix fois. Ce geste simple permet de faire une différence importante, à la fois pour votre portefeuille et pour la planète.
Optimiser l'usage des emails et des connexions
La gestion des emails est un autre levier pour alléger l’empreinte numérique. Supprimer régulièrement les anciens messages et privilégier le stockage local plutôt que le cloud peut considérablement réduire la consommation d'énergie. De plus, en privilégiant les connexions Wi-Fi sécurisées aux données mobiles, on peut également limiter l'impact écologique. Enfin, éteindre son ordinateur plutôt que de le laisser en veille fait une différence non négligeable sur le long terme.
Les écoles, notamment celles dans le secteur du numérique, réfléchissent déjà à des solutions pour internaliser les IA, afin de ne pas dépendre des data centers énergivores. Mais pour les étudiants d’aujourd'hui, l’usage de ces technologies va inévitablement influencer leur empreinte écologique.

SOURCE : Leparisien.fr

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