À la rentrée, expérimentation de nouvelles évaluations en classes de 5e et de 3e

Les résultats du Bac sont tombés et la phase principale de Parcoursup s'est achevée le 11 juillet. Pour de nombreux nouveaux bacheliers, la recherche de logement étudiant commence. Comme chaque année, beaucoup d'entre eux se tourneront vers la colocation pour débuter leur vie étudiante. Dans la métropole de Grenoble, qui accueille plus de 60 000 étudiants chaque année, cette quête peut être complexe.
La colocation : une solution plébiscitée
Ce mode de vie ne séduit pas seulement les jeunes étudiants. À Grenoble, des colocations pour seniors et des initiatives solidaires, comme les Kaps, se multiplient. De nombreux salariés optent également pour ce type de logement, attirés par la flexibilité qu'il offre, notamment pour les expatriés.
Avantages de la colocation
La colocation offre une solution plus économique et souple, particulièrement face à la hausse des prix des loyers. Elle attire une diversité de profils, des étudiants aux professionnels en passant par les seniors, cherchant une alternative conviviale et solidaire.
Insertion professionnelle des jeunes diplômés : des chiffres encourageants
L'insertion professionnelle des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur est au beau fixe. Selon le dernier baromètre de l'Apec, 94% des diplômés de niveau Bac+5 de la promotion 2016 ont trouvé un emploi dans l'année suivant l'obtention de leur diplôme, une hausse de deux points par rapport à 2015. Jean-Marie Marx, directeur général de l'Apec, souligne que les jeunes profitent d'un marché de l'emploi cadre favorable, avec des entreprises prévoyant environ 50 000 recrutements de débutants au statut cadre pour 2018.
Emploi et conditions de travail en amélioration
83% des diplômés Bac+5 sont en emploi 12 mois après leur diplôme, un chiffre en hausse de deux points par rapport à 2015. Le taux d'emploi à six mois a aussi progressé, passant de 64% à 70%. Les conditions de travail des jeunes diplômés s'améliorent également, avec une hausse des CDI et des salaires. Près de 60% des diplômés Bac+5 en emploi ont obtenu le statut de cadre, contre 53% pour la promotion précédente.
Alternance : un atout pour l'insertion
L'alternance, incluant les contrats de professionnalisation et d'apprentissage, a fortement progressé depuis les années 2000. En 2016, 288 000 entrées en apprentissage ont été enregistrées, avec une nette augmentation dans l'enseignement supérieur. Les diplômés ayant suivi un parcours en alternance bénéficient de meilleures conditions d'emploi, avec un salaire médian supérieur et une plus grande fréquence de CDI.
Perspectives et réformes
Le recours à l'alternance pourrait encore s'intensifier avec les réformes annoncées par la ministre du Travail, Muriel Penicaud, visant à réduire le chômage des jeunes. Bien que cette approche soit saluée, des questions subsistent quant à la mise en œuvre pratique de ces mesures.
Ces initiatives illustrent une dynamique positive pour l'insertion professionnelle des jeunes diplômés, même si certains estiment occuper des "jobs alimentaires" en attendant des postes mieux adaptés à leurs qualifications et aspirations.

SOURCE : LA TRIBUNE

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