Rentrée scolaire 2024 : Moins d’un tiers des collèges ont mis en place les groupes de niveaux, selon les syndicats

Le concept de « choc des savoirs » défendu par Gabriel Attal peine à se concrétiser dans les classes. En effet, seuls 35,5 % des collèges ont réussi à mettre en place les groupes de niveaux, comme le révèle le syndicat SNES-FSU. Ce chiffre souligne que 64,5 % des établissements n’ont pas appliqué cette mesure prônée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, devenu Premier ministre. Cependant, parmi les collèges interrogés, plus d’un tiers parviennent tout de même à instaurer les groupes de niveaux dans toutes les classes concernées.
Le SNES-FSU rapporte des témoignages faisant état de désorganisation, de confusion, ainsi que d'une volonté de ne pas segmenter les élèves par niveau. Les problèmes logistiques, tels que le manque de temps, de salles et de professeurs, sont autant de raisons qui expliquent pourquoi cette réforme n’a été mise en œuvre que dans moins d’un tiers des établissements.
Le syndicat des enseignants dénonce « un grand bazar institutionnalisé », qui exerce une forte pression sur le personnel, avec de nombreux enseignants exprimant leur frustration ou leur désarroi.
Un échec pour Gabriel Attal
La réforme du « choc des savoirs » avait pour objectif de créer des groupes de niveaux en français et en mathématiques, destinés aux classes de sixième et cinquième. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure est qualifiée d'« échec cinglant » par les syndicats, qui critiquent le passage en force de cette réforme, malgré l'opposition largement exprimée par les enseignants. Depuis six mois, ces derniers se sont vivement opposés à cette directive, allant jusqu'à appeler à la grève juste avant la rentrée, avec des slogans comme #NousNeTrieronsPasNosEleves.
Le relais est désormais entre les mains du nouveau ministre de l'Éducation nationale, nommé par Michel Barnier, pour tenter de redresser la situation.

SOURCE : 20 MINUTES

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