Rentrée scolaire : combien va-t-elle coûter aux familles et aux étudiants cette année ?

Les familles ajustent leur stratégie pour réduire les dépenses liées à la rentrée scolaire, tandis que les étudiants redoutent une nouvelle hausse des frais universitaires.
C’est l’heure des premières listes de courses, avec cahiers et crayons dans les rayons des supermarchés. Mais associations étudiantes et familiales alertent déjà sur le coût de cette rentrée.
Selon la Confédération syndicale des familles (CSF), il faut compter 149 euros pour un enfant en maternelle ou primaire, 197 euros pour un collégien et 249 euros pour un lycéen.
La facture reste stable dans le primaire et le secondaire, avec un écart limité (-0,08 % par rapport à l’année précédente), mais cache de fortes disparités : +3,8 % pour le primaire, +11 % pour le lycée et -23 % pour le collège.
Stable pour l’élémentaire et le secondaire
Cette stabilité est en réalité trompeuse. Elle ne découle pas de prix plus bas, mais d’une évolution des comportements d’achat.
« Nous observons une hausse du montant des fournitures et de l’habillement », explique Johan Jousseaume, secrétaire confédéral de la CSF. Mais les familles adaptent leurs pratiques : réutilisation, recyclage, achats de marques distributeurs, anticipation pour profiter des soldes ou encore recours à la solidarité familiale et amicale.
La baisse constatée au collège s’explique par une diminution des achats numériques, les collégiens étant de plus en plus équipés avant leur entrée. Par ailleurs, certaines familles décalent leurs achats vestimentaires après la rentrée pour lisser les dépenses.
Pour les lycéens, le coût augmente notamment avec le recours croissant aux manuels spécifiques et cahiers d’exercices payants, demandés par les enseignants, en complément des manuels gratuits.
+807 euros en moyenne pour les étudiants
Pour les étudiants, la facture grimpe bien davantage. Selon l’Unef, il faut prévoir en moyenne +807 euros de dépenses par rapport à l’an dernier. Le budget varie fortement selon les territoires et la situation de logement (domicile parental ou logement indépendant).
« La hausse de +4,12 % du coût de la vie étudiante, contre +2,25 % l’an passé, s’explique par l’augmentation des loyers, des transports et de l’électricité. Même si l’impact est moindre en termes de montant, l’augmentation des frais d’inscription universitaire alourdit également le budget », précise Salomé Hocquard, vice-présidente de l’Unef.
Elle s’inquiète aussi des orientations budgétaires du gouvernement, qui pourraient compromettre la réforme attendue du système de bourses. Selon elle, « l’année blanche » annoncée par François Bayrou ne protégera pas totalement les étudiants des difficultés financières.

SOURCE : LE BIEN PUBLIC

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