Rentrée scolaire : quelles sont les raisons du succès de l’enseignement privé ?

Alors que la rentrée scolaire débute, l’enseignement privé attire toujours plus de familles. Environ deux millions d’élèves, soit un jeune sur six, y feront leur rentrée cette année. Fiabilité, encadrement renforcé et sentiment de sécurité figurent parmi les principales motivations des parents.
Des parents en quête de fiabilité
Lohan, élève de première dans le public l’an passé, n’a presque pas eu de cours de français en raison de l’absence de remplacement de son professeur. Une expérience marquante pour sa mère, Lucille, qui a décidé de l’inscrire dans le privé. "Il y a eu un remplacement de trois semaines par une prof venue d’un collège, qui ne connaissait pas les attentes du bac de français. Résultat : des notes catastrophiques aux épreuves. Là, on se dit que ça ne peut être que mieux", explique-t-elle.
Ce type de témoignage illustre l’une des principales attentes des familles : la garantie d’un suivi pédagogique sans interruption majeure. Les parents estiment que le privé offre une meilleure continuité d’enseignement, avec des professeurs plus présents et moins de perturbations liées aux absences non remplacées.
Moins de grèves, plus d’encadrement
Pour Myriam, c’est la multiplication des mouvements sociaux dans le public qui a motivé son choix : "Il fallait quitter son travail pour récupérer notre enfant à chaque grève. Dans le privé, il n’y a pas de grève. C’est pour ça qu’on a pensé mettre nos enfants dans le privé. Ils sont beaucoup plus encadrés."
L’encadrement est en effet perçu comme plus strict, avec une organisation scolaire jugée plus stable et une relation plus régulière entre familles et enseignants.
Sécurité et climat scolaire
La recherche d’un environnement plus sécurisé est une autre raison fréquemment évoquée. Sabrina, mère d’une collégienne de troisième dans le public, a choisi le privé pour son fils entrant en sixième : "Le point de deal est juste à côté du collège de ma fille. Je n’ai pas envie de voir mon fils en garde à vue. Je préfère le mettre dans le privé."
Pour certains parents, inscrire leurs enfants dans le privé permet aussi d’éviter des situations délicates dans certains établissements publics, notamment liées à des tensions communautaristes ou à des difficultés à aborder sereinement des thèmes sensibles comme la Shoah ou la laïcité.

SOURCE : EUROPE 1

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