Répartition des élèves par groupes de besoins : ces collèges qui ont déjà dit "Oui"

Une réforme contestée mais adoptée
La réforme initiée par Gabriel Attal prévoit la création de groupes de besoins en 6ème et 5ème dès la prochaine rentrée scolaire. Sur le terrain, certains chefs d’établissement commencent déjà à s’organiser.
"Je refuse ce terme de 'ségrégation'", s’insurge Mostafa Fourar, recteur de l’académie de Toulouse. Il soutient la réforme du "Choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l’Éducation nationale. Parmi les mesures phares figure la mise en place de groupes de besoins en français et en mathématiques pour les élèves de 6ème et 5ème. Cette initiative a suscité des réactions fortes, y compris des opérations "collège mort", des grèves et des manifestations de la part des enseignants.
Une mise en œuvre progressive
La question demeure : cette organisation sera-t-elle mise en place dans les 7 000 collèges français dès le 2 septembre ? L’entourage de la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet se veut rassurant. "Nous entendons les inquiétudes, les oppositions et les craintes", disent-ils, "mais ces blocages sont à relativiser puisque seuls 5 % des établissements sont concernés. Dans la quasi-totalité des collèges, la préparation, qu’elle soit technique, organisationnelle ou pédagogique, est bien avancée."
Exemple de mise en œuvre : collège Françoise Dolto
Au collège Françoise Dolto à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin, la mise en place des groupes de besoins se fera progressivement. "Nous ne répartirons pas les élèves de 6ème dans différents groupes dès le premier jour de rentrée. L’année commencera de façon classique puisque chacun d’entre eux restera dans sa classe d’origine jusqu’aux vacances de la Toussaint", explique le principal Pascal Richarth. Les textes officiels, publiés en mars, permettent de regrouper les élèves en classe entière sur une durée d’une à dix semaines, soit consécutives, soit réparties sur l’année.
Adaptations locales
Dans plusieurs établissements, la mise en œuvre de cette réforme sera adaptée aux réalités locales et aux besoins spécifiques des élèves. La flexibilité prévue dans les textes officiels permet une certaine latitude, avec des regroupements pouvant se faire de manière ponctuelle ou tout au long de l'année scolaire.

SOURCE : L'EXPRESS

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