Réussite en PASS et LAS : deux étudiants sur cinq ont intégré les études de santé en 2023

En 2023, deux étudiants sur cinq inscrits en PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) ou en LAS (Licences Accès Santé) en 2021 ont réussi à intégrer les études de santé après un ou deux ans. Ce taux de réussite est en amélioration par rapport à 2020, mais il masque des disparités selon les parcours.
Un taux de réussite en hausse, mais avec des différences notables
D’après une note flash publiée par le SIES le 28 novembre 2024, 40,4 % des étudiants inscrits en PASS ou en LAS en 2021 ont été admis en études de santé, notamment dans les formations MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie). Parmi ces réussites, 30,3 % ont intégré les études de santé après un an, et 10,1 % après deux ans. En comparaison, en 2020, 34,5 % des étudiants inscrits avaient réussi, et 39,6 % des derniers inscrits en PACES en 2019 avaient intégré ces études.
Réduction du nombre d’inscrits et rééquilibrage entre PASS et LAS
Entre 2020 et 2021, le nombre d’inscrits en première année de santé a fortement baissé, passant de 55 500 à 47 000 étudiants. Cette baisse est expliquée par la réforme du système de santé, qui a supprimé les redoublements en PASS, entraînant une diminution des effectifs en première année. On observe également un rééquilibrage entre les parcours PASS et LAS, avec une réduction des inscriptions en PASS (de 42 100 à 27 200) et une augmentation des inscriptions en LAS (de 13 400 à 19 800).
Meilleure réussite en PASS par rapport à LAS
Le taux d'accès à la deuxième année de MMOPK est plus élevé pour les étudiants inscrits en PASS que pour ceux inscrits en LAS. Après un an, le taux de passage est de 36 % pour les étudiants de PASS (soit 8 800 étudiants), contre 17 % pour ceux de LAS. Après deux ans, le taux d’admission est également deux fois plus élevé pour les étudiants de PASS (12 %) que pour ceux de LAS (6 %).
Les étudiants issus de LAS redoublent plus fréquemment leur deuxième année (9 % contre 5 % pour ceux de PASS) et ont un taux de réorientation ou d’abandon plus élevé après cette période (2 % contre 1 % pour les PASS).
Une réorientation plus rapide pour les étudiants issus de LAS
Les étudiants issus de LAS qui ne réussissent pas à intégrer la deuxième année de MMOPK se réorientent plus rapidement que ceux issus de PASS. Deux ans après leur inscription, 20 % des étudiants de LAS non admis en études de santé sont en troisième année d'études, contre seulement 8 % pour les étudiants issus de PASS. Cette tendance marque un progrès par rapport à la situation des étudiants en PACES en 2019, où seulement 4 % des étudiants étaient dans cette situation. Cette évolution est un des objectifs de la réforme, qui vise à favoriser les réorientations sans perdre de temps.
En résumé, bien que le taux de réussite en PASS et LAS ait progressé par rapport aux années précédentes, les parcours restent variés, et une attention particulière doit être portée sur les disparités entre les étudiants de ces deux parcours.

La réussite en PASS est globalement meilleure que celle en LAS, car le taux de passage à la deuxième année de MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) est plus élevé pour les étudiants inscrits en PASS. En effet, après un an, 36 % des étudiants en PASS réussissent à passer en deuxième année, contre seulement 17 % en LAS. De plus, après deux ans, 12 % des étudiants issus de PASS intègrent les études de santé, tandis que ce taux est de 6 % pour ceux issus de LAS. Cela peut s’expliquer par les différences de parcours et de préparation entre ces deux types d’inscriptions.
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