Salons, portes ouvertes, brochures… les jeunes face aux incertitudes de leur orientation

À l’approche des choix d’orientation, lycéens et étudiants se plongent dans la réflexion sur leur futur cursus. Deux études récentes ont interrogé des centaines de jeunes Français pour mieux comprendre leurs attentes et leurs inquiétudes. Verdict : un manque de confiance et une forte incertitude.
Un rendez-vous clé pour l’orientation
Du 31 janvier au 2 février, la 39e édition du salon de l’Étudiant se tient à Paris Porte de Versailles. L’événement devrait accueillir près de 25 000 visiteurs, composés de jeunes (de la seconde au bac+3) et de leurs parents. Le choix de la formation est une période de stress pour de nombreuses familles, et la sélection des vœux sur Parcoursup parmi les quelque 24 000 formations disponibles accentue cette pression.
Le média L’Étudiant, spécialiste de l’orientation et des formations, a mené une enquête sur les perspectives des jeunes de moins de 25 ans. Les résultats sont préoccupants : neuf jeunes sur dix déclarent ne pas avoir confiance en l’avenir. Parmi les 354 personnes interrogées, plus de la moitié se disent préoccupées par les difficultés économiques, l’instabilité politique et la montée des extrêmes à l’échelle mondiale.
Des craintes sur l’emploi et l’intelligence artificielle
L’inquiétude sur l’avenir professionnel est également marquée : 50 % des répondants redoutent de ne pas trouver d’emploi, un chiffre qui grimpe à 61 % chez ceux qui ont déjà obtenu leur baccalauréat. L’intelligence artificielle est un autre sujet de préoccupation, un tiers des sondés craignant qu’elle entraîne des suppressions massives de postes.
Une génération entre inquiétude et optimisme
Une autre étude, réalisée par l’institut Ipsos pour l’association Article 1, apporte un regard plus nuancé. En interrogeant 600 jeunes Français de 20 ans, elle révèle que les deux tiers d’entre eux restent optimistes et que 70 % ont confiance en leur avenir professionnel. Cependant, un sentiment de frustration persiste : 72 % des jeunes estiment que leur parole n’est pas suffisamment prise en compte, un ressenti encore plus marqué en milieu rural (+ neuf points).
Les deux études convergent sur un point : la perception du monde du travail. Sept jeunes sur dix le considèrent comme une source de stress, et près des deux tiers redoutent un fossé générationnel avec leurs futurs collègues. Cette crainte est particulièrement présente chez ceux qui ne disposent pas d’un réseau professionnel ou dont les parents n’ont pas de diplômes.

SOURCE : TF1 INFO

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