Sport à l’école : un défi à relever !

Deux ans et demi après son lancement, où en est vraiment le dispositif des 30 minutes d’activités physiques quotidiennes (APQ) à l’école ?

Bouger pour mieux apprendre

Introduit en 2020 dans le cadre de l’héritage des Jeux olympiques, le dispositif APQ vise à intégrer 30 minutes d’activité physique chaque jour dans les écoles élémentaires, que ce soit lors des récréations, de la pause méridienne ou entre deux cours. L’objectif : combattre la sédentarité et améliorer les capacités cognitives des élèves.

Les chiffres montrent l’urgence d’une telle mesure : aujourd’hui, 17 % des enfants en France sont en surpoids et leurs capacités cardiovasculaires ont chuté de 25 % en quarante ans.

Un héritage des Jeux olympiques à pérenniser

Marie Barsacq, ministre des Sports et ancienne directrice exécutive du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, affirme son engagement :

« Je milite pour que l’on entretienne cet engouement extraordinaire autour du sport à l’école. »

Elle rappelle que le développement de la pratique sportive chez les jeunes est une priorité nationale pour son ministère. Un conseiller spécialisé, issu de l’équipe olympique, a été désigné pour continuer à mobiliser les acteurs de terrain et garantir la mise en œuvre quotidienne de ce dispositif.

Encourager une pratique durable

Au-delà de ces 30 minutes, l’enjeu est d’encourager les enfants à adopter une pratique sportive régulière, en les orientant vers des clubs ou des associations sportives. L’objectif est aussi de réduire le temps passé devant les écrans, une problématique majeure de santé publique.

Conclusion

Le dispositif des 30 minutes d’activités physiques quotidiennes constitue une avancée importante dans la lutte contre la sédentarité et en faveur du bien-être des élèves. Cependant, pour qu’il tienne ses promesses, il est essentiel de maintenir l’élan et de mobiliser durablement les acteurs éducatifs et sportifs. Le sport à l’école doit devenir un pilier fondamental de la formation des citoyens de demain.

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SOURCE : LE JDD