La tension locative sur le logement étudiant atteint des sommets

Le 30 mai prochain marquera le début de la course au logement étudiant avec l'annonce des premiers résultats d'admissions de Parcoursup. Cette année, cette quête s'annonce particulièrement ardue en raison d'un marché locatif en crise, caractérisé par une diminution des offres et une hausse des loyers.
Dans ce contexte, Les Belles Années, gestionnaire de résidences étudiantes, publie les classements des villes françaises et des départements franciliens où la tension locative sur les logements étudiants T1 est la plus forte.

Le logement étudiant sous tension
Le mois de mai est crucial pour des milliers de futurs bacheliers qui recevront leurs premières réponses d'admission sur Parcoursup le 30 mai. Cela marquera le début de la recherche de logements étudiants, une tâche qui s'annonce cette année encore plus complexe. La demande de location a augmenté de manière significative au cours des derniers mois, tandis que l'offre a diminué. En 2023, les biens meublés disponibles à la location ont chuté de 20 % alors que les demandes ont augmenté de 18 %. Cette pression est particulièrement forte sur les petites surfaces, prisées par les étudiants, entraînant une hausse des loyers, même dans les villes habituellement abordables.
Villes avec la plus forte tension locative
Les villes où le rapport entre le nombre de candidats locataires et le nombre d'offres de location pour les logements T1 est le plus élevé sont Rennes, Lyon et La Rochelle. Les scores de tension locative dans ces villes sont tous de 10.
En détail, les dix villes les plus touchées par cette tension sont :
- Rennes
- Lyon
- La Rochelle
- Caen
- Bordeaux
- Strasbourg
- Angers
- Brest
- Montpellier
- Aix-en-Provence
La situation particulière de l'Île-de-France
Les Belles Années ont également examiné la tension locative dans les départements d'Île-de-France, une région qui accueille plus d'un quart des étudiants français. Paris, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine sont les départements les plus touchés.
En Île-de-France, les départements les plus affectés sont :
- Paris (75)
- Seine-Saint-Denis (93)
- Hauts-de-Seine (92)
- Val-de-Marne (94)
- Val-d’Oise (95)
- Essonne (91)
- Yvelines (78)
- Seine-et-Marne (77)
La tension locative élevée cette année s'explique par une double tendance : d'une part, une diminution de 20 % des offres de logements meublés disponibles à la location, et d'autre part, une augmentation de 18 % des demandes de location. Ce déséquilibre est particulièrement marqué pour les petites surfaces, très recherchées par les étudiants.
Les départements franciliens les plus touchés par la tension locative sont Paris (75), la Seine-Saint-Denis (93), et les Hauts-de-Seine (92). Ces départements affichent les scores de tension locative les plus élevés et regroupent une grande partie des étudiants de la région Île-de-France, contribuant à une demande de logements étudiants extrêmement forte.

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