Un taux d’emploi global de 74 % en 2024 pour les apprentis du CAP au BTS deux ans après leur sortie d’études

Près de trois quarts des apprentis en emploi deux ans après leur diplôme
Selon deux études de la Dares et de la Depp publiées le 19 juin 2025, près de trois quarts des apprentis allant du CAP au BTS, sortis en 2022, sont en emploi deux ans après. Parmi eux, 5 % travaillent dans le secteur public. L’accès à un emploi salarié stable (CDI ou fonction publique) progresse de 9,4 points par rapport aux six premiers mois après la sortie d’études. Cette progression reste plus marquée dans les formations liées à la production (77 %) que dans celles des services (70 %).
Une progression rapide de l’insertion dans l’année suivant le diplôme
Parmi les apprentis en dernière année d’études en 2021-2022, du CAP au BTS, 74 % sont en emploi salarié en juillet 2024. Ce chiffre, publié par la Dares (et également par la Depp), dépasse de 6,2 points celui observé six mois après la sortie et de 1,1 point celui relevé un an après. L’insertion est donc plus rapide lors de la première année post-études que la seconde. 5 % des jeunes apprentis sont employés dans le secteur public.
Des écarts d’insertion qui se réduisent selon la certification
Le taux d’emploi à deux ans varie selon le diplôme préparé : 71 % pour les CAP, 78 % pour les bacs pro, 79 % pour les brevets professionnels et 76 % pour les BTS. Obtenir un diplôme reste un atout : en moyenne, le taux d’emploi des diplômés est supérieur de huit points à celui des non-diplômés. Toutefois, les écarts entre certifications diminuent avec le temps : par exemple, l’écart entre CAP et BP passe de 15,9 points à six mois à 8,8 points après deux ans.
À six mois, 27 % sont en emploi dans leur entreprise d’accueil
Le taux d’emploi salarié à deux ans atteint 77 % pour les formations en production, contre 70 % pour les formations dans les services. Toutefois, ces dernières favorisent davantage l’accès à l’emploi public (7 %, contre 3 % pour les formations en production).
L’étude révèle également que la moitié des apprentis occupent un emploi salarié à 6, 12, 18 et 24 mois après la fin de leurs études. Parmi eux, 58 % restent fidèles au même employeur. Cette stabilité varie selon les formations : 62 % des diplômés de BP conservent le même employeur, contre 54 % des BTS, 52 % des bacs pro et 43 % des CAP. Six mois après leur sortie, 27 % sont encore salariés de leur entreprise d’accueil, mais cette proportion chute à 19 % après deux ans.
La moitié des apprentis en CDI ou fonctionnaires deux ans après
Deux ans après leur sortie, la moitié des apprentis sont en emploi à durée indéterminée (CDI ou fonction publique). Près de 80 % de ceux qui étaient déjà en CDI six mois après conservent ce statut. Environ 18 % sont encore en CDD, et 5 % effectuent des missions d’intérim. Ceux ayant commencé par un CDD ou une mission intérim sont 41 % à décrocher un CDI au bout de deux ans. Parmi les apprentis sans emploi salarié à six mois, près d’un quart parvient à obtenir un CDI ou un emploi de fonctionnaire au bout de deux ans.
Une meilleure insertion professionnelle pour les hommes
La part des hommes en emploi salarié deux ans après leur sortie d’études est de 75 %, contre 71 % pour les femmes. Cet écart de 4,3 points est plus marqué que celui constaté six mois après (2,6 points). Cela s’explique en partie par le fait que les hommes sont majoritairement formés aux métiers de la production (87 %), tandis que les femmes sont plus nombreuses dans les services (58 %). Même si les femmes sont plus souvent recrutées dans le secteur public (7 % contre 4 %), cela ne compense pas l’écart observé dans le privé.

SOURCE : AEFINFO

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