Une nouvelle labellisation pour les écoles sur Parcoursup

Un système plus clair pour les familles et les étudiants
Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé, mercredi 14 mai 2025, la mise en œuvre progressive d’une nouvelle labellisation des établissements privés sur Parcoursup. Objectif : aider les élèves et leurs familles à mieux s’orienter, face à une offre de formations parfois difficile à comprendre.
Deux niveaux de reconnaissance prévus
Cette nouvelle labellisation ne portera pas sur les formations elles-mêmes, mais sur les types d’établissements. Deux niveaux distincts seront mis en place.
Le premier niveau concernera les établissements associés au service public de l’enseignement supérieur. Il s’agira d’universités et d’écoles privées à but non lucratif, qui remplissent des critères comme la mixité sociale et le lien avec la recherche, a précisé Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur.
Le second niveau regroupera les établissements privés agréés, qu’ils soient lucratifs ou non, dont la qualité de formation sera reconnue par l’État, même s’ils ne répondent pas aux mêmes exigences que ceux du premier niveau.
Seuls les établissements labellisés figureront sur Parcoursup
À terme, seuls les établissements relevant de l’un de ces deux niveaux seront autorisés à figurer sur la plateforme Parcoursup. Ceux du premier cercle pourront en plus bénéficier de financements publics, à condition de respecter un cahier des charges précis. Le ministère souhaite ainsi faire de Parcoursup une véritable zone de confiance.
Que deviennent les autres établissements ?
Les écoles privées qui ne seront pas intégrées à ces deux catégories ne bénéficieront d’aucune reconnaissance officielledu ministère. Toutefois, elles resteront soumises à la certification Qualiopi, ce qui leur permet de recevoir des financements pour l’apprentissage. Cette certification garantit un minimum de qualité, a rappelé le ministre.
Une transition prévue jusqu’en 2027
Cette réforme sera mise en place progressivement d’ici 2027. Deux propositions de loi seront déposées d’ici septembre pour mieux encadrer le secteur privé. Cette nouvelle organisation fait notamment suite aux révélations du livre Le Cubede Claire Marchal, qui dénonce certaines pratiques abusives dans des établissements comme ceux du groupe Galileo.
Un secteur en croissance rapide mais mal encadré
Mardi soir, Philippe Baptiste a admis que l’essor rapide de l’enseignement supérieur privé ces dernières années avait été mal régulé. Cela a entraîné des problèmes : frais élevés, manque de transparence, peu d’informations sur les débouchés et une qualité inégale.
Enfin, le ministère rappelle que les formations hors Parcoursup et les écoles certifiées Qualiopi relèvent de la liberté de choix des familles et de la liberté d’entreprendre, et ne relèvent plus de sa responsabilité directe.

SOURCE : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

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