Universités : le ministre assure qu'il n'a "pas prévu" d'augmenter les frais d'inscriptions en licence et master

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, affirme ne pas envisager, pour le moment, d'augmentation des frais d'inscription en licence et master. S'il se dit ouvert à une réflexion sur une possible différenciation des frais, il insiste sur la nécessité d'un débat préalable avant toute évolution du modèle universitaire.
Une réflexion sur les financements des universités
Dans un entretien accordé au Parisien ce vendredi 7 février, Philippe Baptiste précise qu'il ne prévoit aucune hausse des frais d'inscription pour les licences et masters à ce stade.
Toutefois, il ne ferme pas la porte à une réflexion sur des frais différenciés, soulignant qu’il s’agit d’un sujet qui ne peut être traité sans une concertation approfondie : "Ce n'est pas un sujet sur lequel on peut avancer à l'échelle du pays sans un débat préalable. On parle là d'un changement de modèle très profond."
Face aux difficultés économiques rencontrées par de nombreuses universités françaises, le ministre met en avant plusieurs sources de financement alternatives. Il cite en exemple certaines institutions, comme PSL (Paris Sciences Lettres), qui disposent déjà de ressources propres élevées grâce aux diplômes d’établissement. D’autres leviers, tels que l’apprentissage, la formation continue, les partenariats locaux ou encore les financements pour la recherche, constituent selon lui des solutions viables pour garantir l’autonomie financière des établissements.
Un appel à la mobilisation des étudiants mardi
Philippe Baptiste rappelle que le projet de loi de finances 2025 prévoit une augmentation du budget des universités de 300 millions d'euros par rapport à l'année précédente, ce qui permettra de couvrir les nouvelles charges imposées aux établissements.
Malgré ces assurances, les organisations étudiantes et l'intersyndicale appellent à une journée de mobilisation ce mardi. Ils dénoncent des coupes budgétaires dans le budget du gouvernement Bayrou ainsi que les hausses envisagées des frais d'inscription pour l'enseignement à distance et les étudiants étrangers dans certaines universités.

SOURCE : BFM TV

Nos réalisations
Découvrez nos références, nos réalisations et nos travaux pour des établissements.
C'est tout frais de nos experts

"ChatGPT nous oblige à redéfinir notre métier" : un professeur d’histoire-géo spécialisé en intelligence artificielle

Nouveau bachelor agro : les modalités détaillées dans des projets de décrets
