Vu d'Allemagne. Échanges scolaires : les enjeux d’un premier départ à l’étranger

Quitter sa famille pour découvrir un autre pays : une aventure tentante pour des milliers de lycéens allemands chaque année. La “Süddeutsche Zeitung” explore les défis, coûts et perspectives de l’échange scolaire.
En France comme en Allemagne, des milliers de lycéens partent à l’étranger, souvent pour la première fois, dans le cadre d’échanges. La Süddeutsche Zeitung a consacré un article à ce sujet pour accompagner les jeunes et leurs parents dans cette première expérience attirante mais parfois compliquée sur le plan pratique.
Thomas Terbeck, expert des échanges scolaires au sein de l’organisme Weltweiser, souligne l’importance de l’ouverture et de la curiosité : « Je crois que l’ouverture d’esprit et la capacité à communiquer sont indispensables. » Il insiste également sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux règles d’une famille d’accueil et à un nouvel environnement scolaire. Ce saut dans l’inconnu pousse les jeunes à « trouver leur voie » et à développer une autonomie précieuse, bien qu’il puisse exiger des sacrifices, comme le redoublement d’une année scolaire pour certains participants.
Où partir ?
« Pour les générations précédentes, c’était clair : s’il devait y avoir échange, alors c’étaient les États-Unis ! Les gens rêvaient des lycées américains et des retrouvailles amusantes. Aujourd’hui encore, les États-Unis restent la destination la plus prisée des étudiants allemands en échange. Mais l’image change, et pas seulement depuis Trump », explique le quotidien. D’autres destinations gagnent en popularité, notamment le Canada, l’Australie, et même des options plus atypiques comme l’Équateur ou le Japon. Selon Terbeck, « les jeunes peuvent même s’aventurer dans des pays dont ils ne maîtrisent pas la langue au départ, comme l’Espagne ou le Brésil ». Toutefois, certaines destinations, comme l’Asie, impliquent des exigences linguistiques et académiques plus strictes.
L’article met aussi en lumière les coûts significatifs d’un tel projet, qui varient de 4 000 à 30 000 euros, selon la destination et la durée. Les familles peuvent toutefois bénéficier d’aides financières, telles que les bourses offertes par des organisations de coopération bilatérale ou le gouvernement. Le Rotary Youth Exchange propose également des programmes à faible coût, bien qu’ils nécessitent une grande flexibilité géographique de la part des candidats.
Enfin, l’expérience n’est pas toujours sans heurt. Cependant, la majorité des jeunes rentrent transformés, parlant couramment une nouvelle langue et ayant tissé des liens durables.

SOURCE : courrierinternational.com

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