Éducation. Les universités asiatiques séduisent de plus en plus les étudiants internationaux

Les grands pays anglophones comme les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie perdent progressivement de leur attractivité aux yeux des étudiants asiatiques. Le Japon, Taïwan, Hong Kong, Singapour et la Corée du Sud s’imposent comme les nouvelles destinations prisées, selon “The Economist”.
Diminution de l’attrait des universités occidentales
Les étudiants asiatiques qui souhaitent étudier à l’étranger se tournent de plus en plus vers l’Asie. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, longtemps plébiscités, ne captent plus que 35 % des étudiants internationaux contre 40 % en 2020. Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs : durcissement des règles d’immigration, montée en puissance des universités asiatiques dans les classements internationaux, et coût élevé des études. “Les diplômes délivrés en Asie sont à la fois moins coûteux et de plus en plus prestigieux.”
Des objectifs ambitieux pour attirer les étudiants
Le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont mis en place des stratégies ambitieuses pour séduire les étudiants étrangers. Le Japon a accueilli 337 000 étudiants en 2024, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2023. Taïwan prévoit de doubler ses nouvelles inscriptions d’ici 2030. La Corée du Sud propose des bourses attractives et facilite l’accès à l’emploi pour les diplômés étrangers. À Hong Kong, les universités publiques peuvent désormais accueillir jusqu’à 50 % d’étudiants étrangers en premier cycle, contre 20 % jusqu’en 2023.
Des cours en anglais pour attirer davantage de talents
Les universités asiatiques développent également l’enseignement en anglais, ce qui renforce leur attractivité. Le cabinet Quacquarelli Symonds prévoit que 8,5 millions d’étudiants suivront un cursus à l’étranger d’ici 2030. Pour des pays comme le Japon, confrontés à un faible taux de natalité, il s’agit d’une opportunité de capter de nouveaux talents. Cependant, l’intégration des diplômés étrangers sur les marchés du travail locaux reste freinée par la barrière linguistique.

SOURCE : courrierinternational.com

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