Pour les étudiants précaires, une nouvelle rentrée sous le signe des privations

L'inflation et l'augmentation des frais liés à la rentrée pèsent lourdement sur une population étudiante déjà fragilisée par une précarité structurelle. Pour faire face, de nombreux jeunes cumulent petits boulots, soutien familial et aide des associations.
Damien (nom modifié), étudiant en master 1 de gestion à l'Iscod, une école privée en ligne, en est un exemple. À 21 ans, il jongle entre son apprentissage, qui lui rapporte 755 euros par mois, et des heures de gestion dans un cabinet médical pour arrondir ses fins de mois. Malgré ces efforts, il se retrouve régulièrement à découvert bien avant la fin du mois. Loin de sa famille et sans aide financière de ses parents, sa situation impacte à la fois ses études et son moral. Il espère toutefois voir une légère amélioration grâce à l'augmentation de son salaire d'apprenti, qui devrait passer à 930 euros.
Cependant, cette hausse pourrait être vite absorbée par l’augmentation du coût de la vie. Selon l’UNEF, les frais courants pour les étudiants en 2024 ont grimpé de 2,25 % par rapport à l'année précédente, nécessitant environ 500 euros supplémentaires par an pour couvrir les besoins essentiels.

SOURCE : LE MONDE

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